Court-métrages sur la présence et l’activisme LGBTQ+ en milieu sportif

by Florian

Peut-on sortir des injonctions au corps parfait, à la performance, et à la compétition quand on parle de sport ? À partir de l’expérience des femmes et des LGBTQ+, le cycle Nos sports, nous-mêmes propose un regard alternatif aux pratiques sportives dominées par des stéréotypes de genre, pour présenter d’autres corps et imaginaires sportifs, plus épanouissants et moins binaires. Sélection de 4 court-métrages sur la présence et l’activisme LGBTQ+ diffusés le 12 février 2024 à la Cité Audacieuse à Paris :

Thokozani Football Club: Team Spirit de Thembela Dick. Un portrait collectif des joueuses d’une équipe de foot du township d’Umlazi (Durban, Afrique du Sud). Le club, composé de lesbiennes noires, a choisi le nom de Thokozani Qwabe pour rendre hommage a cette jeune lesbienne footballeuse victime d’un crime de haine en 2007. Le film nous entraîne sur les traces des joueuses sur les terrains de terre du township, lors de matches à Durban ou dans leur quotidien. C’est sous la caméra de Thembela Dick, elle aussi lesbienne et joueuse de foot, qu’elles nous racontent leur histoire. C’est en équipe qu’elles ont choisi de combattre la lesbophobie mais aussi de partager sur le terrain leur joie d’être visibles.

Foot for Love de Veronica Noseda et Elise Lobry. 24 juin 2012 : sous une pluie battante, un match de foot pas comme les autres se tient au Parc des Princes. Il oppose deux équipes féminines : le Thokozani Football Club, issu d’un township de Durban, et l’équipe parisienne des Dégommeuses. Sur le terrain, les joueuses sud‑africaines montrent la même détermination dont elles font preuve dans leur vie quotidienne face aux violences et discriminations qu’elle subissent en tant que femmes noires ne se conformant pas aux normes de genre.

Un Corps brûlant de Lauriane Lagarde. Lina et Inès ne se connaissent pas. Pourtant elles ont un point commun : le parkour. De toit en toit, de muret en barrière, les deux adolescentes s’observent à distance, se plaisent, tentent de se rapprocher. Mais, parce qu’elles ne souhaitent pas être vues, elles sont sans cesse interrompues.

La Lutte est une fin de Arthur Thomas-Pavlowsky. 26 juin à Marseille. Au sein de la bourse du travail transformée en arène de boxe, les boxeurs du collectif Boxe Massilia sont sur le point d’entrer sur le ring face à une foule en liesse. Et si à travers ce spectacle antique du combat au corps à corps, une autre lutte se jouait, plus décisive et fondamentale.

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