L’arrestation puis la condamnation à deux ans de prison pour homosexualité de deux hommes de 26 ans par le tribunal de Kef, dans le nord-ouest de la Tunisie, en juin 2020, ont rappelé que les homosexuels avaient encore un long combat à mener pour faire reconnaître leurs droits. En effet, il reste des lois discriminantes envers les LGBT. L’article 230 du code pénal prévoit jusqu’à trois ans de prison pour des rapports consentants entre adultes de même sexe. Cet article de loi colonial a été maintenu après l’indépendance du pays. Ainsi, pour prouver une relation sexuelle entre deux hommes, les policiers peuvent demander à un médecin légiste de pratiquer un test anal. Une pratique dénoncée comme cruelle, inhumaine et dégradante par les défenseurs des droits humains.
Où en est la cause LGBT en Tunisie ?
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